➤ Symptômes cliniques

• Fèces ramollies, diarrhée parfois ;

• Pelage terne, poils piqués ;

• Dégradation de l’état général et baisse de performance ;

• Lésions hépatiques : congestion, dilatation des canaux biliaires, fibrose péri-canaliculaire ;

• Dans les cas graves, hépatotoxémie et mort subite.

Chez les bovins, les symptômes sont souvent modérés, mais les effets cumulés sur la santé et la performance sont importants.

 

➤ Diagnostic

• Coprologie : détection des œufs dans les fèces (peu abondants, surtout en automne-hiver, maximum en mars).

• Autopsie / abattoir : diagnostic de certitude, observation directe des douves et des lésions hépatiques.

• État du foie et du parenchyme : dilatation des canaux biliaires, fibrose.

La coproscopie est souvent sous-estimée chez les bovins en raison de l’excrétion faible des œufs.

 

➤ Traitement

• Nécessaire car l’immunité naturelle n’est pas protectrice.

• Molécules avec AMM : Nétobimin et Albendazole (formes adultes).

• Traitement répété plusieurs années de suite peut réduire l’excrétion parasitaire et rompre le cycle de contamination.

• Double traitement dans l’année possible en cas d’infestation massive.

• Contre-indication : premier tiers de gestation.

 

➤ Prévention et gestion

• Limiter la pâture commune bovins/petits ruminants, qui sont de grands multiplicateurs de la petite douve.

• Éviter le pâturage aux heures où les fourmis sont en haut des brins d’herbe (matin et soir, T°<14 °C).

• Le contrôle par traitement et rotation des pâturages est le seul moyen de limiter les pertes économiques.

 

➤ En bref

• Maladie parasitique chronique, affectant principalement le foie et les canaux biliaires ;

• Cycle original à deux hôtes intermédiaires : escargot terrestre et fourmi ;

• Symptômes souvent modérés chez le bovin, mais impact économique et métabolique réel ;

• Traitement par dicrocoelicides et gestion du pâturage pour limiter la contamination.