➤ Transmission

• Par insectes piqueurs (taons, stomoxes, mouches)

• Par le sang (seringues, matériel non désinfecté)

• Chats : hôtes définitifs du parasite, source de contamination des pâtures

• Risque majeur à l’introduction d’un animal porteur

 

➤ Diagnostic

• Observation des signes cliniques, notamment en zone à risque

• Kystes oculaires caractéristiques (apparaissent ~35 jours après l’infection)

• Sérologie utile mais détecte souvent tardivement (à partir de la 3e phase)

 

➤ Conséquences économiques

• Non-valeur économique des animaux atteints

• Stérilité des taureaux

• Animal guéri = porteur à vie → frein aux échanges

• Perte de production laitière, amaigrissement

 

➤ Prévention

• Dépistage systématique à l’introduction (achat, passage en pension, rassemblements)

• Lutte contre les insectes (insecticides, répulsifs)

• Changer les aiguilles entre les animaux

• Limiter les contacts avec d'autres animaux potentiellement infectés ou à risque

• Introduire uniquement des animaux testés négatifs à la besnoitiose quelque soit l'âge

• Uniquement en cas de lien épidémiologique : protéger les animaux des insectes piqueurs en période estivale (deltaméthrine)

• Observer les animaux au pâturage au moins 2 fois/semaine

 

➤ Gestion d’un cheptel contaminé

✔️ Si peu d’animaux atteints

→ Élimination rapide = meilleure efficacité

 

❌ Si trop d’animaux atteints

→ Séparation des lots + réforme progressive des positifs
→ Plan de gestion à long terme avec accompagnement du GDS

 

➤ Traitement

Pas de traitement curatif.
Les sulfamides peuvent limiter les symptômes en phase très précoce, mais n’éliminent pas le parasite.
Les animaux restent contaminants à vie.

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➤ Besoin d’aide ?

Le GDS de la Haute-Marne vous accompagne dans la prévention, le dépistage et la gestion des cas positifs.
Contactez-nous pour un plan personnalisé adapté à votre élevage.